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lundi 29 septembre 2008
Communiqué de presse
28 septembre 2008
Objet : M. Jean-Pierre Blackburn refuse d’écouter les demandes des femmes
Dans le cadre de la mobilisation pancanadienne contre la loi C-484, une action a eu lieu aujourd’hui à Jonquière devant le bureau électoral du candidat conservateur dans Jonquière Alma, Jean-Pierre Blackburn.
Rappelons dans un premier temps que le projet de loi C-484 vise à reconnaître une personnalité juridique au fœtus en le reconnaissant comme une victime indépendante de la mère. Nous considérons que ces projets de lois constituent un net recul pour la société toute entière et qui remettent en cause les droits acquis par les femmes il y a tout juste vingt ans. Ces projets de lois auront en effet pour conséquences de réduire les droits constitutionnels des femmes et de menacer leur accès à un avortement légal et sécuritaire. Nous considérons aussi que cela créera un précédent juridique qui ouvrira la porte à l’opposition des droits du fœtus contre ceux de la mère.
Même si le projet de loi est mort au feuilleton avec le déclenchement des élections, rien n’empêche que ne soient à nouveau déposés des projets de loi du même type lors de la reprise des travaux en chambre. C’était dans cette optique que nous voulions rencontrer les candidats conservateurs de la région afin qu’ils s’engagent à voter contre ce type de lois. Rappelons d’ailleurs que M. Jean-Pierre Blackburn et M. Denis Lebel sont les deux seuls candidats dans la région à avoir voté en faveur du projet de loi et que c’est pour cette raison que nous les avions interpellés plus spécifiquement.
Un rendez-vous avait été confirmé mardi dernier avec l’équipe de M. Jean-Pierre Blackburn pour dimanche le 28 septembre à 10h. Jeudi le 25 septembre dernier, alors que les groupes membres de Récif 02, la table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, étaient réunis pour une assemblée régulière, M. Blackburn est entré cavalièrement dans notre local de réunion et nous a sommé de lui parler «maintenant ou jamais» car il ne voulait pas avoir à faire avec nous ce dimanche.
Nous avons vainement tenté de lui expliquer qu’il nous était impossible d’interrompre le déroulement de notre ordre du jour et lui faire part de l’objet de notre rendez-vous de dimanche le 28 septembre. Toute notre activité étant planifiée pour dimanche. De plus, notre groupe, étant sans partisannerie, avait déjà refusé de rencontrer d’autres candidats de la présente campagne électorale dans le cadre de cette même réunion. C’est alors une attitude fermée et sans appel qui fut utilisée devant notre assemblée. Il nous a alors annoncé qu’il ne serait pas là le dimanche et que nous «allions frapper un mur».
Nous qualifions ce comportement de manque de savoir-vivre et considérons aussi qu’il s’agit là d’un manque de considération envers toutes les personnes qui ont signé les cartes postales dans le but d’obtenir un engagement ferme de sa part à faire en sorte qu’on ne joue plus avec les droits des femmes.
De façon unanime, les membres de Récif 02 présentes à l’assemblée de jeudi dernier ont dénoncé l’attitude condescendante et arrogante du personnage politique, et, devant cet état de fait, puisqu’il refuse de nous rencontrer, nous allons, d’ici la fin de la campagne électorale, tenter à nouveau de faire entendre la voix des femmes.
Ce dimanche à 10 hres nous étions au rendez-vous accompagnées d’une quarantaine de personnes devant son bureau de Jonquière pour lui transmettre notre demande ainsi que les cartes postales servant de pétition contre le projet de loi C-484. Nous espérions qu’il ait changé d’avis, mais c’est devant un local électoral verrouillé et personne pour nous accueillir que nous nous sommes retrouvées. C’est devant les médias que nous avons livré notre message. Par la suite, voulant mener à bien notre action, c’est au local électoral d’Alma que nous avons essayé de remettre notre pétition constituée de plus de 350 cartes postales. Une fois de plus nous avons essuyé un refus. Le gardien du local n’étant pas autorisé à «accepter quoi que ce soit venant de notre part».
Récif 02 est un organisme sans partisannerie. Toutefois, aujourd’hui, c’est l’attitude déplorable d’un candidat conservateur que nous dénonçons. Cet évènement nous en dit long sur sa considération envers les femmes. Et cela ne pouvait demeurer sans réaction. Nous avons toujours mené nos actions de façon posée et il en fut ainsi ce 28 septembre également. Nous n’avons jamais mérité un tel mépris.
Au nom des groupes membres de la Table de concertation Récif02, nous faisons appel aux femmes afin que le vote qu’elles déposeront le 14 octobre soit bien réfléchi. Ironiquement, il semble que le candidat conservateur d’Alma-Jonquière s’est fait plus de torts en évitant ainsi de rencontrer ses électrices et ses électeurs inquiets de ce projet de loi devant ses bureaux de Jonquière et en refusant d’accepter de regarder ce que nous avions préparé à son intention. Nous avons la ferme intention de tout faire pour être entendues d’ici le 14 octobre prochain…
- 30 -
Source : Récif02
Julie Sheinck et Monique Larouche.
(418) 480-2828
Objet : M. Jean-Pierre Blackburn refuse d’écouter les demandes des femmes
Dans le cadre de la mobilisation pancanadienne contre la loi C-484, une action a eu lieu aujourd’hui à Jonquière devant le bureau électoral du candidat conservateur dans Jonquière Alma, Jean-Pierre Blackburn.
Rappelons dans un premier temps que le projet de loi C-484 vise à reconnaître une personnalité juridique au fœtus en le reconnaissant comme une victime indépendante de la mère. Nous considérons que ces projets de lois constituent un net recul pour la société toute entière et qui remettent en cause les droits acquis par les femmes il y a tout juste vingt ans. Ces projets de lois auront en effet pour conséquences de réduire les droits constitutionnels des femmes et de menacer leur accès à un avortement légal et sécuritaire. Nous considérons aussi que cela créera un précédent juridique qui ouvrira la porte à l’opposition des droits du fœtus contre ceux de la mère.
Même si le projet de loi est mort au feuilleton avec le déclenchement des élections, rien n’empêche que ne soient à nouveau déposés des projets de loi du même type lors de la reprise des travaux en chambre. C’était dans cette optique que nous voulions rencontrer les candidats conservateurs de la région afin qu’ils s’engagent à voter contre ce type de lois. Rappelons d’ailleurs que M. Jean-Pierre Blackburn et M. Denis Lebel sont les deux seuls candidats dans la région à avoir voté en faveur du projet de loi et que c’est pour cette raison que nous les avions interpellés plus spécifiquement.
Un rendez-vous avait été confirmé mardi dernier avec l’équipe de M. Jean-Pierre Blackburn pour dimanche le 28 septembre à 10h. Jeudi le 25 septembre dernier, alors que les groupes membres de Récif 02, la table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, étaient réunis pour une assemblée régulière, M. Blackburn est entré cavalièrement dans notre local de réunion et nous a sommé de lui parler «maintenant ou jamais» car il ne voulait pas avoir à faire avec nous ce dimanche.
Nous avons vainement tenté de lui expliquer qu’il nous était impossible d’interrompre le déroulement de notre ordre du jour et lui faire part de l’objet de notre rendez-vous de dimanche le 28 septembre. Toute notre activité étant planifiée pour dimanche. De plus, notre groupe, étant sans partisannerie, avait déjà refusé de rencontrer d’autres candidats de la présente campagne électorale dans le cadre de cette même réunion. C’est alors une attitude fermée et sans appel qui fut utilisée devant notre assemblée. Il nous a alors annoncé qu’il ne serait pas là le dimanche et que nous «allions frapper un mur».
Nous qualifions ce comportement de manque de savoir-vivre et considérons aussi qu’il s’agit là d’un manque de considération envers toutes les personnes qui ont signé les cartes postales dans le but d’obtenir un engagement ferme de sa part à faire en sorte qu’on ne joue plus avec les droits des femmes.
De façon unanime, les membres de Récif 02 présentes à l’assemblée de jeudi dernier ont dénoncé l’attitude condescendante et arrogante du personnage politique, et, devant cet état de fait, puisqu’il refuse de nous rencontrer, nous allons, d’ici la fin de la campagne électorale, tenter à nouveau de faire entendre la voix des femmes.
Ce dimanche à 10 hres nous étions au rendez-vous accompagnées d’une quarantaine de personnes devant son bureau de Jonquière pour lui transmettre notre demande ainsi que les cartes postales servant de pétition contre le projet de loi C-484. Nous espérions qu’il ait changé d’avis, mais c’est devant un local électoral verrouillé et personne pour nous accueillir que nous nous sommes retrouvées. C’est devant les médias que nous avons livré notre message. Par la suite, voulant mener à bien notre action, c’est au local électoral d’Alma que nous avons essayé de remettre notre pétition constituée de plus de 350 cartes postales. Une fois de plus nous avons essuyé un refus. Le gardien du local n’étant pas autorisé à «accepter quoi que ce soit venant de notre part».
Récif 02 est un organisme sans partisannerie. Toutefois, aujourd’hui, c’est l’attitude déplorable d’un candidat conservateur que nous dénonçons. Cet évènement nous en dit long sur sa considération envers les femmes. Et cela ne pouvait demeurer sans réaction. Nous avons toujours mené nos actions de façon posée et il en fut ainsi ce 28 septembre également. Nous n’avons jamais mérité un tel mépris.
Au nom des groupes membres de la Table de concertation Récif02, nous faisons appel aux femmes afin que le vote qu’elles déposeront le 14 octobre soit bien réfléchi. Ironiquement, il semble que le candidat conservateur d’Alma-Jonquière s’est fait plus de torts en évitant ainsi de rencontrer ses électrices et ses électeurs inquiets de ce projet de loi devant ses bureaux de Jonquière et en refusant d’accepter de regarder ce que nous avions préparé à son intention. Nous avons la ferme intention de tout faire pour être entendues d’ici le 14 octobre prochain…
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Source : Récif02
Julie Sheinck et Monique Larouche.
(418) 480-2828
dimanche 28 septembre 2008
Action contre C-484
Comme vous pouvez le constater sur la photo, M. Jean-Pierre Blackburn n'a pas daigné nous respecter et se présenter au rendez-vous qui avait été pris longtemps à l'avance... À Alma, le responsable du bureau électoral a dit ne pas pouvoir nous recevoir...
mercredi 17 septembre 2008
Importance des candidatures féminines aux élections fédérales 2008
Élections fédérales 2008 – L’importance des candidatures féminines
Alma, 17 septembre 2008. La Table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, Récif 02, existe depuis mai 1987 et a pour mission la défense des droits et l'amélioration des conditions de vie des femmes. La Table de concertation intervient dans toutes les sphères de la vie sociale, politique, économique et culturelle.
Dans le cadre de la campagne électorale 2008, il nous est apparu intéressant de dresser le portrait de la représentation féminine au sein du gouvernement fédéral canadien ainsi que le nombre de candidates aux élections pour chacun des principaux partis. Sur le plan international, en date du 31 juillet 2008, le Canada se plaçait au 51e rang (sur 188 pays) en ce qui a trait à la représentation féminine élue au gouvernement du pays, avec 21,3%. Ce qui place le Canada légèrement au-dessus de la moyenne mondiale (18,2%), mais derrière le Rwanda (48,8%), l’Irak (25,5%) et le Pakistan (22,5%). Sur le plan national, nous avons voulu vérifier combien de candidates sont présentées par chacun des partis dans le cadre de la présente campagne électorale pour la province du Québec.
Au Québec, Le Nouveau parti démocratique présente 27 candidates (sur 75), ce qui le place au premier rang avec 36%. Le Parti libéral du Canada en présente 24, ce qui signifie que 32% de ses candidats sont des femmes. Le Bloc Québécois suit ensuite avec 19 candidates (25%). Le Parti Vert, le seul parti aux élections fédérales dirigé par une femme, présente 5 candidates sur 22, soit 22%. Enfin, le Parti Conservateur du Canada présente 14 candidates, soit 18%.
Dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean, les femmes ne sont pas souvent candidates aux élections fédérales canadiennes. Cette année, deux femmes se sont lancées dans la course, soit Catherine Forbes pour le Nouveau Parti Démocratique dans Roberval-Lac-St-Jean et Chantale Bouchard pour le Bloc Québécois dans Jonquière-Alma. Rappelons qu’en 2006, aucun des partis n’avait présenté de candidature féminine pour la région du Saguenay Lac St-Jean. En 2004, la candidate indépendante Jocelyne Girard-Bujold avait été défaite face à Sébastien Gagnon du Bloc Québécois dans Jonquière-Alma, et Isabelle Tremblay, du Nouveau Parti Démocratique dans Roberval Lac St Jean avait aussi été défaite devant Michel Gauthier du Bloc Québécois.
La faible présence des femmes a des conséquences
Nous tenons à souligner l’importance de la participation des femmes à tous les paliers gouvernementaux car il existe encore un écart important. L'atteinte de la parité entre les femmes et les hommes aux postes d'éluEs aux seins des différents gouvernements représente un objectif de longue date pour nous. Cette parité est nécessaire car les décisions qui sont prises ont une incidence directe sur le quotidien. En effet, les dossiers traitant par exemple de santé, d'éducation, de gestion environnementale, de sécurité, de transport, de services culturels etc. n'ont souvent pas le même impact sur la vie des femmes et des hommes. Si les femmes ne sont pas représentées au même titre que les hommes, les décisions seront prises en fonction d’une seule vision.
Les femmes constituent la moitié de la société alors que le pouvoir chargé de représenter cette société est encore très majoritairement composé d'hommes. Selon une étude des Nations-Unies, il est nécessaire de rencontrer, au moins, la masse critique de 30% pour changer le climat politique actuel.
Le choix de se porter candidat à une élection est très important et nous désirons souhaiter bonne chance aux deux candidates dans la région. - 30 -
Source : Monique Larouche, coordonnatrice
Julie Sheinck, agente de développement
Table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, Récif 02
480-2828 recif02@bellnet.ca
Sources consultées
CSF – bureau régional l'Info-Région spécial élections 2005.
Élections Canada : Élection : Liste finale des candidats confirmés par province et territoire - 39e élection générale, Québec. Page consultée le 16 septembre 2008.
http://www.elections.ca/content.asp?section=pas&document=qc&dir=39ge/loc/lis&lang=f&textonly=false
Élections Canada, Résultats Officiels du scrutin, 38e élection générale, Tableau 12 : Liste des candidats par circonscription et résultats individuels. Page consultée le 16 septembre 2008. http://www.elections.ca/scripts/OVR2004/defaultf.html
Union Parlementaire, Le site sur la démocratie populaire : les femmes dans les parlements nationaux, Classement mondial. Mis à jour 31 juillet 2008. Page consultée le 16 novembre 2008. http://www.ipu.org/wmn-f/classif.htm
Liste des candidats pour chacun des partis
Conservateur : http://www.conservative.ca/?section_id=1051®ionId=31&postal_code=&submit.x=8&submit.y=8
Libéral : http://www.liberal.ca/candidate_f.aspx?province=QC
Bloc Québécois : http://www.presentpourlequebec.org/Candidats.aspx
Nouveau Parti Démocratique : http://ridings.npd.ca/fr/QC
Parti Vert : http://circonscriptions.partivert.ca/article325.html
Alma, 17 septembre 2008. La Table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, Récif 02, existe depuis mai 1987 et a pour mission la défense des droits et l'amélioration des conditions de vie des femmes. La Table de concertation intervient dans toutes les sphères de la vie sociale, politique, économique et culturelle.
Dans le cadre de la campagne électorale 2008, il nous est apparu intéressant de dresser le portrait de la représentation féminine au sein du gouvernement fédéral canadien ainsi que le nombre de candidates aux élections pour chacun des principaux partis. Sur le plan international, en date du 31 juillet 2008, le Canada se plaçait au 51e rang (sur 188 pays) en ce qui a trait à la représentation féminine élue au gouvernement du pays, avec 21,3%. Ce qui place le Canada légèrement au-dessus de la moyenne mondiale (18,2%), mais derrière le Rwanda (48,8%), l’Irak (25,5%) et le Pakistan (22,5%). Sur le plan national, nous avons voulu vérifier combien de candidates sont présentées par chacun des partis dans le cadre de la présente campagne électorale pour la province du Québec.
Au Québec, Le Nouveau parti démocratique présente 27 candidates (sur 75), ce qui le place au premier rang avec 36%. Le Parti libéral du Canada en présente 24, ce qui signifie que 32% de ses candidats sont des femmes. Le Bloc Québécois suit ensuite avec 19 candidates (25%). Le Parti Vert, le seul parti aux élections fédérales dirigé par une femme, présente 5 candidates sur 22, soit 22%. Enfin, le Parti Conservateur du Canada présente 14 candidates, soit 18%.
Dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean, les femmes ne sont pas souvent candidates aux élections fédérales canadiennes. Cette année, deux femmes se sont lancées dans la course, soit Catherine Forbes pour le Nouveau Parti Démocratique dans Roberval-Lac-St-Jean et Chantale Bouchard pour le Bloc Québécois dans Jonquière-Alma. Rappelons qu’en 2006, aucun des partis n’avait présenté de candidature féminine pour la région du Saguenay Lac St-Jean. En 2004, la candidate indépendante Jocelyne Girard-Bujold avait été défaite face à Sébastien Gagnon du Bloc Québécois dans Jonquière-Alma, et Isabelle Tremblay, du Nouveau Parti Démocratique dans Roberval Lac St Jean avait aussi été défaite devant Michel Gauthier du Bloc Québécois.
La faible présence des femmes a des conséquences
Nous tenons à souligner l’importance de la participation des femmes à tous les paliers gouvernementaux car il existe encore un écart important. L'atteinte de la parité entre les femmes et les hommes aux postes d'éluEs aux seins des différents gouvernements représente un objectif de longue date pour nous. Cette parité est nécessaire car les décisions qui sont prises ont une incidence directe sur le quotidien. En effet, les dossiers traitant par exemple de santé, d'éducation, de gestion environnementale, de sécurité, de transport, de services culturels etc. n'ont souvent pas le même impact sur la vie des femmes et des hommes. Si les femmes ne sont pas représentées au même titre que les hommes, les décisions seront prises en fonction d’une seule vision.
Les femmes constituent la moitié de la société alors que le pouvoir chargé de représenter cette société est encore très majoritairement composé d'hommes. Selon une étude des Nations-Unies, il est nécessaire de rencontrer, au moins, la masse critique de 30% pour changer le climat politique actuel.
Le choix de se porter candidat à une élection est très important et nous désirons souhaiter bonne chance aux deux candidates dans la région. - 30 -
Source : Monique Larouche, coordonnatrice
Julie Sheinck, agente de développement
Table de concertation des groupes de femmes du Saguenay-Lac-St-Jean, Récif 02
480-2828 recif02@bellnet.ca
Sources consultées
CSF – bureau régional l'Info-Région spécial élections 2005.
Élections Canada : Élection : Liste finale des candidats confirmés par province et territoire - 39e élection générale, Québec. Page consultée le 16 septembre 2008.
http://www.elections.ca/content.asp?section=pas&document=qc&dir=39ge/loc/lis&lang=f&textonly=false
Élections Canada, Résultats Officiels du scrutin, 38e élection générale, Tableau 12 : Liste des candidats par circonscription et résultats individuels. Page consultée le 16 septembre 2008. http://www.elections.ca/scripts/OVR2004/defaultf.html
Union Parlementaire, Le site sur la démocratie populaire : les femmes dans les parlements nationaux, Classement mondial. Mis à jour 31 juillet 2008. Page consultée le 16 novembre 2008. http://www.ipu.org/wmn-f/classif.htm
Liste des candidats pour chacun des partis
Conservateur : http://www.conservative.ca/?section_id=1051®ionId=31&postal_code=&submit.x=8&submit.y=8
Libéral : http://www.liberal.ca/candidate_f.aspx?province=QC
Bloc Québécois : http://www.presentpourlequebec.org/Candidats.aspx
Nouveau Parti Démocratique : http://ridings.npd.ca/fr/QC
Parti Vert : http://circonscriptions.partivert.ca/article325.html
Manifestation contre le C-484
Bonjour,
Une action régionale contre le projet de loi C-484 se prépare pour le 28 septembre prochain.
Rappelons que ce projet, intitulé Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes criminels, vise à faire reconnaître comme crime distinct les dommages causés au foetus lorsqu’une femme enceinte est victime d’une attaque criminelle. Ce projet de loi octroierait de fait un statut juridique de « personne » au fœtus.
L’action que nous avons prévue est d’aller porter les cartes postales de la campagne contre le projet de loi C-484 auprès de M. Jean-Pierre Blackburn qui a voté pour ce projet de loi. Nous souhaitons qu’il s’engage à ce qu’il vote contre ce type de lois s’il advenait que ces dernières reviennent à l’ordre du jour une fois que les élections seront terminées.
Nous invitons tous les groupes de femmes, la population ainsi que tous les syndicats à se joindre à nous pour que le message soit clair : on ne joue pas avec les droits des femmes. Cette action se tiendra Dimanche le 28 septembre à 10h devant le bureau de M. Blackburn, soit l’édifice Place du Marquis situé au 3750, boul. du Royaume. Nous sommes actuellement en discussion auprès de son bureau pour s’assurer de la présence du candidat lors de notre visite.
Venez en grand nombre pour que le message soit clair!
Une action régionale contre le projet de loi C-484 se prépare pour le 28 septembre prochain.
Rappelons que ce projet, intitulé Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes criminels, vise à faire reconnaître comme crime distinct les dommages causés au foetus lorsqu’une femme enceinte est victime d’une attaque criminelle. Ce projet de loi octroierait de fait un statut juridique de « personne » au fœtus.
L’action que nous avons prévue est d’aller porter les cartes postales de la campagne contre le projet de loi C-484 auprès de M. Jean-Pierre Blackburn qui a voté pour ce projet de loi. Nous souhaitons qu’il s’engage à ce qu’il vote contre ce type de lois s’il advenait que ces dernières reviennent à l’ordre du jour une fois que les élections seront terminées.
Nous invitons tous les groupes de femmes, la population ainsi que tous les syndicats à se joindre à nous pour que le message soit clair : on ne joue pas avec les droits des femmes. Cette action se tiendra Dimanche le 28 septembre à 10h devant le bureau de M. Blackburn, soit l’édifice Place du Marquis situé au 3750, boul. du Royaume. Nous sommes actuellement en discussion auprès de son bureau pour s’assurer de la présence du candidat lors de notre visite.
Venez en grand nombre pour que le message soit clair!
mardi 9 septembre 2008
Manifestation contre le projet de loi C-484
Plusieurs rebondissements ont eu lieu ces derniers temps dans le dossier du C-484. Cependant, la manifestation nationale, et régionale, tient toujours afin de démontrer notre désaccord face à ce projet de loi.
Avec les élections déclenchées, le projet de loi est tombé automatiquement. Cependant, par la suite, le même projet, sous un autre numéro, peut réapparaître. C’est le cas, notamment, du projet de loi C-338 qui fut déposé en 2006, 2007 puis en 2008 par un député libéral qui souhaitait ainsi limiter les avortements. En effet, rien n’empêche les candidats ayant formé un Caucus pro-vie au gouvernement de continuer à vouloir restreindre les droits des femmes.
La mobilisation demeure donc nécessaire, surtout dans un contexte électoral! Le gouvernement Harper a fait reculer le Canada en matière de condition féminine, et il faut que cela cesse. Il nous faut des engagements fermes de la part des candidats afin que le gouvernement cesse de jouer avec les droits des femmes!
C’est donc un rendez-vous mercredi le 10 septembre à 16h à Ici le café, à Jonquière (sur la rue St-Dominique) afin de préparer la manifestation régionale, qui dans la région, se tiendra le 28 septembre prochain.
Avec les élections déclenchées, le projet de loi est tombé automatiquement. Cependant, par la suite, le même projet, sous un autre numéro, peut réapparaître. C’est le cas, notamment, du projet de loi C-338 qui fut déposé en 2006, 2007 puis en 2008 par un député libéral qui souhaitait ainsi limiter les avortements. En effet, rien n’empêche les candidats ayant formé un Caucus pro-vie au gouvernement de continuer à vouloir restreindre les droits des femmes.
La mobilisation demeure donc nécessaire, surtout dans un contexte électoral! Le gouvernement Harper a fait reculer le Canada en matière de condition féminine, et il faut que cela cesse. Il nous faut des engagements fermes de la part des candidats afin que le gouvernement cesse de jouer avec les droits des femmes!
C’est donc un rendez-vous mercredi le 10 septembre à 16h à Ici le café, à Jonquière (sur la rue St-Dominique) afin de préparer la manifestation régionale, qui dans la région, se tiendra le 28 septembre prochain.
jeudi 4 septembre 2008
Journée pancanadienne de mobilisation contre le projet de loi C-484
Le 28 septembre 2008, une journée pancanadienne d’actions contre le projet de loi C-484 pour le droit à l’avortement est organisée à Montréal.
Rappelons que le projet de loi C-484, sous prétexte de vouloir protéger davantage les femmes enceintes, pourrait au contraire mettre en péril les droits et l’autonomie des femmes. S’il était adopté, il permettrait d’octroyer un statut juridique au fœtus, un précédent juridique qui mettrait la table pour remettre en question le droit à l’avortement, et qui pourrait aussi mener à la criminalisation de certaines femmes enceintes pour des comportements perçus comme étant dangereux pour le fœtus.
Dans la région, Jean-Pierre Blackburn, (Jonquière-alma) et Denis Lebel (Roberval-Lac-St-Jean) ont voté POUR le projet de loi C-484. Ainsi, au lieu de se déplacer à Montréal, il serait pertinent de manifester notre désaccord face à ce projet de loi, ici en région.
C'est donc un rendez-vous le Dimanche 28 septembre prochain. Revenez sur le site pour les détails exacts.
mardi 2 septembre 2008
Sexe et médias
Voici un article intéressant paru sur http://www.media-awareness.ca/francais/actualites/index.cfm
Le sexe dans les médias : obstacle aux rapports égalitaires
par Emmanuelle Erny-Newton
Au hasard du Net, je suis récemment tombée sur une série d’articles commentant la libération de l’otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, détenue par les Farc depuis six ans. Cette libération a embrasé la France à la manière des événements du 11 septembre : une immense émotion collective –mais qui dans le cas présent était positive. Or plusieurs articles s’interrogeaient sur le traitement médiatique de cette libération en des termes pour le moins inattendus : l’un d’entre eux allait jusqu’à arguer que si cette libération a provoqué un tel engouement public, c’est parce que l’otage était une jeune femme (comptez cela comme un premier argument), « sans défense », « frêle et menue », mais néanmoins « glamour ». La question qui vient alors à l’esprit est la suivante : est-ce réellement les médias qu’on déconstruit, ici ? N’est-ce pas plutôt la réalité qu’on reconstruit pour nous, par la lorgnette étroite des stéréotypes sexuels et sexistes ?
Mais élargissons le questionnement : quel est le rôle joué par les médias de tous poils dans la perception des rapports hommes-femmes ? Le Conseil du Statut de la femme au Québec vient justement de faire paraître les résultats de son enquête Le sexe dans les médias ; le sous-titre étant « obstacles aux rapports égalitaires », on imagine que les conclusions ne sont pas très positives.
Et de fait : Internet, l’espace de prédilection des jeunes, est un espace où la sexualité est très largement présente, le plus souvent sous forme de pornographie. Sur les sites pornographiques, la sexualité, souvent violente, est dissociée de la relation amoureuse. Compétition entre sites oblige, des comportements extrêmes y sont représentés.
Le rapport du Conseil du statut de la femme montre qu’au moment où les adolescents construisent leur sexualité, ces modèles irréalistes et stéréotypés ont des effets tangibles sur le comportement sexuel des jeunes : plus grande précocité des relations sexuelles, modification des attentes en matière sexuelle, hausse de la violence dans les relations amoureuses, plus grande adhésion aux stéréotypes sexuels et obsession de l’image corporelle.
Sur ce dernier point, le rapport note « L’abondance des messages sexuels dans les médias pousse les jeunes à valoriser une image corporelle stéréotypée » : 34% des garçons et 41% des filles de secondaire souhaitent modifier leur apparence.
En matière d’image corporelle, je viens de lire un livre particulièrement intéressant : Fat est un livre collectif qui propose une approche anthropologique de la grosseur. L’un des contributeurs, Rebecca Popenoe, une ethnologue américaine, y décrit le « décapant culturel » que lui avait apporté sa confrontation avec d’autres canons de beauté que les canons occidentaux ; elle effectuait une étude de terrain au Niger. Les arabes du désert aiment les femmes rondes, lourdes, preuve physique de la prospérité de la famille. Par contre, l’économie étant basée sur l’élevage et le commerce avec des tribus souvent éloignées, un homme se doit d’être sec et musclé, car c’est à lui qu’incombe la subsistance de sa famille Encore plus que les stéréotypes corporels pris séparément, c’est leur comparaison qui est intéressante : la disparité de canons de beauté masculin et féminin donne un instantané des rôles sociaux fort différents attribués aux hommes et aux femmes chez les arabes du Niger.
Nos cultures occidentales encouragent le travail des hommes comme des femmes, et nos idéaux de beauté, pour les deux sexes, vont vers des corps sveltes et musclés. Cependant, les évolutions de la mode jettent une lumière différente sur cette apparente égalité des sexes. En effet, si les années 70, féministes, s’étaient accompagnées d’une mode unisexe, trente ans plus tard, non seulement la mode est redevenue sexuée, mais elle s’est aussi fortement sexualisée : le documentaire Sexy Inc. dénonce justement cette culture malsaine qui bombarde les enfants, et particulièrement les jeunes filles, d'images sexualisées et sexistes, véhiculées notamment par le biais de la mode. C’est d’ailleurs l’une des conclusions au rapport du Conseil du Statut de la femme :
« L’industrie de la publicité, la sexualisation des modèles proposés et la dictature de la mode conditionnent les jeunes filles à se soumettre au regard des hommes et renforcent le rôle de la femme-objet ».
D’une Ingrid Bétancourt réduite à sa seule dimension « sexy » aux modèles colportés par les vidéoclips et les publicités de mode, il y a indéniablement encore du chemin à faire pour arriver à une représentation égalitaire des deux sexes.
Alors en attendant que les médias deviennent un outil de promotion de cette égalité –cela peut prendre un moment…-, on peut toujours aider nos jeunes à décrypter de façon critique les messages médiatiques. Voir le site http://www.media-awareness.ca/francais/actualites/index.cfm
Le sexe dans les médias : obstacle aux rapports égalitaires
par Emmanuelle Erny-Newton
Au hasard du Net, je suis récemment tombée sur une série d’articles commentant la libération de l’otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, détenue par les Farc depuis six ans. Cette libération a embrasé la France à la manière des événements du 11 septembre : une immense émotion collective –mais qui dans le cas présent était positive. Or plusieurs articles s’interrogeaient sur le traitement médiatique de cette libération en des termes pour le moins inattendus : l’un d’entre eux allait jusqu’à arguer que si cette libération a provoqué un tel engouement public, c’est parce que l’otage était une jeune femme (comptez cela comme un premier argument), « sans défense », « frêle et menue », mais néanmoins « glamour ». La question qui vient alors à l’esprit est la suivante : est-ce réellement les médias qu’on déconstruit, ici ? N’est-ce pas plutôt la réalité qu’on reconstruit pour nous, par la lorgnette étroite des stéréotypes sexuels et sexistes ?
Mais élargissons le questionnement : quel est le rôle joué par les médias de tous poils dans la perception des rapports hommes-femmes ? Le Conseil du Statut de la femme au Québec vient justement de faire paraître les résultats de son enquête Le sexe dans les médias ; le sous-titre étant « obstacles aux rapports égalitaires », on imagine que les conclusions ne sont pas très positives.
Et de fait : Internet, l’espace de prédilection des jeunes, est un espace où la sexualité est très largement présente, le plus souvent sous forme de pornographie. Sur les sites pornographiques, la sexualité, souvent violente, est dissociée de la relation amoureuse. Compétition entre sites oblige, des comportements extrêmes y sont représentés.
Le rapport du Conseil du statut de la femme montre qu’au moment où les adolescents construisent leur sexualité, ces modèles irréalistes et stéréotypés ont des effets tangibles sur le comportement sexuel des jeunes : plus grande précocité des relations sexuelles, modification des attentes en matière sexuelle, hausse de la violence dans les relations amoureuses, plus grande adhésion aux stéréotypes sexuels et obsession de l’image corporelle.
Sur ce dernier point, le rapport note « L’abondance des messages sexuels dans les médias pousse les jeunes à valoriser une image corporelle stéréotypée » : 34% des garçons et 41% des filles de secondaire souhaitent modifier leur apparence.
En matière d’image corporelle, je viens de lire un livre particulièrement intéressant : Fat est un livre collectif qui propose une approche anthropologique de la grosseur. L’un des contributeurs, Rebecca Popenoe, une ethnologue américaine, y décrit le « décapant culturel » que lui avait apporté sa confrontation avec d’autres canons de beauté que les canons occidentaux ; elle effectuait une étude de terrain au Niger. Les arabes du désert aiment les femmes rondes, lourdes, preuve physique de la prospérité de la famille. Par contre, l’économie étant basée sur l’élevage et le commerce avec des tribus souvent éloignées, un homme se doit d’être sec et musclé, car c’est à lui qu’incombe la subsistance de sa famille Encore plus que les stéréotypes corporels pris séparément, c’est leur comparaison qui est intéressante : la disparité de canons de beauté masculin et féminin donne un instantané des rôles sociaux fort différents attribués aux hommes et aux femmes chez les arabes du Niger.
Nos cultures occidentales encouragent le travail des hommes comme des femmes, et nos idéaux de beauté, pour les deux sexes, vont vers des corps sveltes et musclés. Cependant, les évolutions de la mode jettent une lumière différente sur cette apparente égalité des sexes. En effet, si les années 70, féministes, s’étaient accompagnées d’une mode unisexe, trente ans plus tard, non seulement la mode est redevenue sexuée, mais elle s’est aussi fortement sexualisée : le documentaire Sexy Inc. dénonce justement cette culture malsaine qui bombarde les enfants, et particulièrement les jeunes filles, d'images sexualisées et sexistes, véhiculées notamment par le biais de la mode. C’est d’ailleurs l’une des conclusions au rapport du Conseil du Statut de la femme :
« L’industrie de la publicité, la sexualisation des modèles proposés et la dictature de la mode conditionnent les jeunes filles à se soumettre au regard des hommes et renforcent le rôle de la femme-objet ».
D’une Ingrid Bétancourt réduite à sa seule dimension « sexy » aux modèles colportés par les vidéoclips et les publicités de mode, il y a indéniablement encore du chemin à faire pour arriver à une représentation égalitaire des deux sexes.
Alors en attendant que les médias deviennent un outil de promotion de cette égalité –cela peut prendre un moment…-, on peut toujours aider nos jeunes à décrypter de façon critique les messages médiatiques. Voir le site http://www.media-awareness.ca/francais/actualites/index.cfm
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